vendredi 20 avril 2012

DIONYSOS

Dionysos, ce demi-dieu Grec fils de Sémélé « la lune », sa mère, et de Zeus son père, qu’ Hermès cousu dans la cuisse de son père pour le sauver quand sa mère fut tuée alors qu’elle en était enceinte de 6 mois.
Dionysos, le dieu qui est né deux fois.
Dans la mythologie Grecque, c’est le dieu de la fête, des plaisirs et de la nature renouvelée. Bref ce nom nous plus bien et nous le garderons.
Espérons qu’il nous procure à nous aussi beaucoup de plaisirs, et il nous prouva par la suite que nous pouvions y compter. Petit à petit nous prenons nos marques dans cet espace bas et restreint  qu’est l’intérieur d’un bateau. Les coups de tête contre une cloison, un encadrement de porte ou les plafonds des couchettes ne se comptent plus. Si bien qu’au bout d’un certain nombre de bosses, je m’équipe d’un bonnet qui amortira légèrement les chocs. Irène de petit gabarit se sent tout de suite à l’aise.
Personne ne semble ressentir le mal de mer que cela soit dans le port souvent agité par la tramontane ou lors de nos premières navigations.
Celles-ci se passent sous les conseils experts de notre ami Jean-Jacques qui nous montre comment quitter la place sécurisante du ponton, régler les voiles, manœuvrer au moteur, comprendre les vents et les utiliser. Bref apprendre en accéléré les rudiments de la voile.
Beaucoup de personnes préfèrent passer par des écoles de renom comme la réputée école des Glénan ou d’autres.
Nous, nous avons appris ensemble sur le tas.
Commençant dans de tout petits temps ou le Melody n’excelle pas vu son poids et sa carène, mais qui nous permis de maîtriser les diverses manœuvres, hisser les voiles en pointant l’étrave contre le vent, prendre des ris, rouler ou dérouler cet immense génois. Très voilé c’est un bateau qui demande beaucoup d’énergie et de force pour border le génois de plus de 50 mètres carrés. C’est dans des airs plus  vifs qu’il commence vraiment à vivre, et tailler sa route rectiligne.
Le premier été, nous sommes donc prêts à nous essayer à notre première navigation, nous partons donc pour les Baléares. Tout c'est bien passé, et malgré quelques coups de vents qui nous ont forcé à nous réfugier au port de Pollensa 3 jours, nous avons pris confiance dans le bateau et nos possibilités. Les navigations ne posent pas de problème particulier, le capitaine est habitué aux navigations en avion qui se déroule à 130 nds alors qu'en bateau 5 nds est plus habituel.
L'année suivante, en 2002, ce sera la Corse pour nos vacances d'été. Et la aussi tout se passe bien, même si encore des coups de vent habituels au mois d'août nous obligent à composer et naviguer en fonction des prévisions de météo France relayées par les CROSS.
En bref de superbes vacances, des gens sympathiques, et même si les mouillages sont fréquentés, nous avons toujours trouvé notre petite place pour la nuit ou dans les ports.
DIONYSOS à Calvi

Au mouillage à Porto




Régulièrement, sur les divers forums, on peut lire qu'il n'est plus possible de naviguer en méditerranée, qu'il n'y a plus de places disponibles dans les ports et dans les mouillages, et que la plupart des gens rencontrés sont des cons.
Nous n'avons que très rarement eu des telles impressions, même s'il y a effectivement beaucoup de monde l'été, et nous prenons nos vacances en juillet ou août, car on ne peut pas faire autrement, nous avons toujours réussi à nous mettre à l'abri du mauvais temps, et toujours trouvé de la place dans les mouillage, y compris dans les plus réputés.
Effectivement, nous nous tenons un peu à l'écart et mouillons un peu en retrait de la plage où tout le monde veut être. De toute façon 2 ou 3 minutes d'annexe de plus amusent toujours Alexandre.
Nous avons même trouvé de la place au port de Bonnifacio en août, il suffit simplement d'arriver quand tout le monde s'en va. Les jeunes en Zodiac qui placent les bateaux sont sympas et nous aident à amarrer notre bateau qui recule si mal. 

Bref, durant 10 ans nous avons navigué en Méditerranée, par tous les temps, surtout de la pétole ou alors des forces 7. Nous sommes allés 5 fois l'été en Corse que nous apprécions tant, et 3 fois aux Baléares que nous apprécions moins, car très chère et les habitants principalement intéressés par les euros que nous avons dans les poches. Nous nous sommes habitués aux mouvements du bateau, à prévoir cette maudite météo qui varie en permanence en méditerranée, à régler les voiles, à naviguer.....


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