jeudi 28 octobre 2021

Départ pour Porto Santo...Enfin, peut-être ?

 Jeudi 21 octobre 2021

C'est le départ pour Porto Santo, petite ile au nord-est de Madère.

Le temps semble bon pour les jours à venir, 8-15 nœuds de NW qui devrait se maintenir une partie de la semaine.

A 10 heures nous larguons les amarres du port de la Linéa de la Concepcion pour le passage du mythique détroit de Gibraltar. La marée est avec nous ainsi que les courants qui nous aident à sortir vers l'Atlantique. Quelques petits phénomènes inconnus pour nous méditerranéens de ces échanges entre les eaux de la Méditerranée et celles de l'Atlantique, et passé le phare de Tarifa, nous nous retrouvons face à cette immensité océane.

Et puis, vers 18 heures, alors que la houle de travers s'est invitée sur l'océan, une houle de plus de 2 mètres, Jérôme notre équipier a commencé à s'éteindre. Il ne parle plus, ce qui est quand même exceptionnel. Au bout d'un certain temps de lutte, il s'éprend d'une passion irrésistible pour la faune marine qu'il observe penché depuis le balcon arrière de Dionysos. Il en est de même pour la cuvette des WC du cabinet de toilette qu'il enserre amoureusement une grande partie de la nuit. Bref, il est malade. Tout le lendemain il restera dans cet état végétatif propre aux malades du mal de mer. 

Mais pendant ce temps là, roulant d'un bord sur l'autre, Dionysos avance vers sa destination. 

La houle traversière monte encore, plus de 3 mètres avec un vent venant de travers, cette navigation devient maintenant inconfortable. Il est évident que nous ne pourrons pas rejoindre Porto Santo dans ces conditions. Nous mettons donc le cap sur Graciosa, la petite ile la plus au nord des Canaries. Nous l'atteindrons le lundi 25 Octobre vers 18h30 après 4 jours et demi de mer, 546 miles parcourus à la vitesse moyenne de 5,20 nœuds. Nous posons notre ancre à la Playa Francesca par plus de 20 mètres de fond.

Entre temps notre malade s'est bien remis et au bout de 2 jours difficiles, prend même du plaisir à cette navigation mouvementée.

Irène se repose dans le carré

D'un bord sur l'autre

Pas fier notre équipier

Je vaiis mourrriir!!!

Coucher de soleil sur l'Atlantique

Et puis le matin, il se lève, si, si..

Pas chaud quand même

Houle au petit matin

Encore un lever de soleil

Passager échoué pendant la nuit

Irène surveille

Vers la fin, il faisait même la vaisselle


A la rencontre des singes

 Mercredi 20 Octobre 2021

Départ vers le rocher de Gibraltar pour une visite avec une vue imprenable sur cette immense baie où transitent une multitude de cargos et pétroliers.



















Le troisième homme

 Lundi 18 Octobre 2021

Arrivée de Jérôme, notre équipier pour les Canaries.

Après un périple de près de 24 heures, Jérôme arrive à la gare routière de la Linéa de la Concepcion, un voyage bien fatiguant avec un départ de Toulouse en avion, un stop à Palma de Majorque, un trajet en taxi jusqu'à son hotel et enfin un trajet Malaga-La Linéa en bus. Il peut enfin prendre possession de sa cabine sur Dionysos, et se reposer un peu.

Le repos sera de courte durée, puisque le soir même nous décidons d'aller à Gibraltar, partie Anglaise de ce site, pour un petit repas fish-and-ships. Nous rentrerons au bateau assez tard, la plupart des habitants du lieu ayant déserté les rue de cette ville atypique.

Arrivée à la Linéa

Content d'arriver

Une petite bière à Gibraltar

Fish & chips

Attablée chez Roy's


dimanche 10 octobre 2021

Enfin Gibraltar

 Samedi 09 octobre 2021

Levée de l'ancre à 8 heures de Fuengirola et direction Gibraltar, notre dernière étape méditerranéenne. Mois de 50 miles à faire, nous aurons le courant avec nous qui devrait nous faire gagner pas mal de temps.

Effectivement à 15h30 nous arrivons à la marina d'Alcaidesa au fond de cette immense baie de Gibraltar. Nous avons pour la première fois réservé par l'application NAVILY, nous commencerons par prendre du carburant avant de prendre notre place sur les pontons.

La manœuvre d'accostage aux pompes n'est pas aisée, d'autan que le vent de travers souffle fort et qu'un courant repousse en permanence le bateau. 

Irène qui a sauté sur le quai pour tourner les amarres aux bites d'amarrage se coince le pouce gauche, Dionysos continuant à tirer pour s'éloigner du quai.

Après avoir fait toutes les formalités d'entrée à la capitainerie, nous pouvons prendre notre place sur les pontons flottants et regarder les blessures de la main gauche d'Irène. C'est pas vraiment joli. Nous nettoyons rapidement les plaies, mais vu l'ampleur, il faut consulter un médecin.

 Direction l'hôpital d'Alcaidesa ou elle est rapidement prise en charge par le service des urgences. Des points seront nécessaires et un énorme bandage protégera le tout. La voila handicapée pour plusieurs jours. 

Heureusement que nous avons décidé de faire relâche ici jusqu'au 19 octobre afin d'attendre Jérôme qui devrait arriver le 17 au soir.

 

Comme toujours, beaucoup de bateaux

Dionysos au port d'Alcaidesa

Au port, le rocher est bien pris par les nuages

A la sortie de l'hôpital

Arrivée sur Gibraltar

Le rocher avec son chapeau: mauvais temps

Slalom entre les cargos au mouillage

Toujours plus au sud

 Vendredi  08 octobre 2021

Debout à 5h30, nous avons une longue étape à faire aujourd'hui. nous levons le mouillage d'Almérimar à 6h. Nous prévoyons d'aller au mouillage de Malaga.

Il nous faut arriver à Gibraltar avant le dimanche 10 octobre car un coup de vent se profile sur le détroit. plus de 30 nœuds prévus. 

Nous sommes au moteur et le resterons toute la journée. Aujourd'hui pas de vent du tout.

Dans ces conditions nous décidons d'avancer au maximum et choisissons Fuengirola comme mouillage, nous y arriverons à 19h40, juste à la tombée de la nuit, et heureusement car tout le front de mer et même la zone de mouillage prévue est remplie de bouées de casiers et de filets de pêche. Nous slalomons entre tout ces obstacles et prenons le mouillage dans l'avant port. 

Nous venons de faire près de 91 miles dans la journée, c'est pas mal.

Départ matinal

Le jour commence à poindre

Et le soleil se lève

A la pointe du jour, il fait pas chaud

Il a neigé sur le bord de mer? non des serres

Dans l'avant port de Fuengirola

Fuengirola, les lumières s'allument





Nous n'arrêtons pas de changer de destinations

 Jeudi 07 Octobre 2021

Nous quittons notre place bien confortable du port de Garrucha pour Alméria ou direct Gibraltar, on verra.

Nous sommes au moteur et une houle de 60 à 80cm de NE, c'est à dire de travers arrière nous secoue dans tous les sens.

A 13h nous passons le fameux cap de la Gata qui est notre cap Béart local, et, comme la mer semble s'être calmée de ce côté-ci du cap, nous changeons d'avis et prenons la direction de la baie d'Almérimar. Nous en profitons pour remettre du gazole à la marina et prenons le mouillage dans cette immense baie à la tombée de la nuit, à 19h.

L'eau est sale, remplie de déchets plastiques en tout genre, sans doute les restes de bâches en plastique des serres qui longes toute cette côte.

Nous sommes seuls, pas de vent prévu cette nuit et la houle devrait s'aplatir rapidement.

C'était trop beau, un premier bateau "BOCO LOCO" vient s'ancrer pas très loin de nous; nous avions rencontré son équipage lors de notre escale à Carthagène. 

Et puis, beaucoup plus tard dans la soirée, un autre bateau arrive, le "THAY", l'esprit grégaire du plaisancier faisant son office, s'ancre à quelques dizaines de mètres de nous. C'est incroyable cette tendance à se regrouper dès qu'un bateau est ancré quelque part. Je pense qu'il en serait de même si on pouvait s'ancrer au milieu de l'Atlantique. Mais comme nous avons décidé de partir très top le lendemain, nous n'hésiterons pas à les réveiller d'un bon coup de corne de brume si nécessaire pour relever notre mouillage.

La côte rocheuse au cap de la Gata

Le cap de la Gata

Un rivage aride



Côte rocheuse



Phare

Sous voiles, ça marche bien



Petit repos de récupération





Lever de soleil